24/02/2016
Agnès STEUCKARDT
Professeur des universités
Dans les témoignages de 14-18, les plus instruits occupent le devant de la scène. Ils n’étaient pas pourtant les plus nombreux.
Quelles traces a laissé la grande masse de ces cultivateurs, petits artisans, ouvriers qui avaient appris à lire et à écrire à l’école de la Troisième République et se trouvent pris dans la guerre?
Quelle part occupe dans leurs lettres la langue du village? Que nous apprennent-elles de leurs pensées et de leurs émotions?
On trouvera, dans ces correspondances au premier abord un peu frustes, une remarquable délicatesse des sentiments.